top of the hills

Après une dernière soirée à Las Vegas qui confirme bien que j'aime pas cette ville, départ à 5h du matin pour l'aéroport. Attente à Los Angeles pour prendre un deuxième avion pour San Francisco. Ai passé l'après midi à attendre l'heure d'aller chez mon couchsurfer, mon sac de 15 kilos étant légèrement handicapant pour se balader. Endormie tôt, exténuée par ces derniers jours sportifs. Ce matin, j'aurais du être très heureuse d'être là mais je me suis réveillée très triste. Gros manque de Francky, Art Rock commence, se retrouver seule après avoir passé dix jours constamment avec des gens. Je sais que je n'ai pas le droit de me plaindre, mais finalement les gens comptent plus que le lieu parfois. J'ai trainé mon âme en peine a travers San Francisco, qui est tout de même une ville sublime. Fishermans Wharf, ses lions de mer et sa vue sur Alcatraz, un tour en cable car, tellement typique, un peu de magasins, Financial district, China Town et surtout Dolores Park, avec cette vue de malade sur toute la ville. Des hommes bronzent en mini string et se tartinent de crème les uns les autres dans ce parc, ca me rappelle les Chroniques de San Francisco de Armistead Maupin. Je me paye un cupcake pour me consoler. En fin de journée, restaurant à 50 dollars qui fait mal, mais très bon (orgie de crabe), et être trainée de bar en bar, suivre mes couchsurfers complètement bourrés (eux, pas moi) et juste vouloir dormir ... Mal du pays, je n'y crois pas moi même ...